Réaction du MJR

Près la "réation" d'un soit disant territoire de Tumoujgha, le MJR réagit.

Communiqué n°14

Le MJR, constate l’accélération foudroyante des évènements dans notre pays.
En effet du 20 septembre au 04 octobre2007, soit 2 semaines seulement de repos dont a bénéficié notre équipe de rédaction ; mais pendant ces deux (2) semaines, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Aussi, c’est sans surprise, que nous avions appris l’instant fatidique tant attendu, c’est-à-dire la création de la République de Tumoujgha qui était en fait le seul mobile de toute cette agitation que notre pays fait l’objet depuis février 2007.
Nous l’avions toujours dit, rien, absolument rien ne peut justifier cette insécurité grandissante dans le nord de notre pays. Mais après moult analyses, nous étions convaincus que l’on cache aux nigériens le vrai mobile.
Hélas depuis le 20 septembre 2007, la nouvelle est tombée comme un couperet : la République de Tumoujgha vient de naître.
Cette naissance faite dans le sang et la douleur est la preuve grandeur nature, qu’on ne peut négocier avec ces bandits armés. Aujourd’hui les évènements nous donnent raison. Comment les autorités de notre pays peuvent-elles discuter sur la balkanisation du territoire ? Comment le Président de la République peut-il entreprendre des pourparlers avec des gens qui mettent l’intégrité de notre pays à rude épreuve ? Or, la constitution du 09 août 1999 est assez claire en la matière. Aujourd’hui les masques sont tombés.
Même les plus septiques se rendent à l’évidence qu’aucune discussions ou négociation n’est possible avec cette nouvelle donne.
Au MJR, nous ne sommes nullement surpris de l’ampleur que prennent les évènements.
En tout état de cause, le peuple nigérien est mobilisé. Il est de plus en plus conscient des enjeux qu’il vit. Personne n’acceptera le fait accompli, c’est-à-dire, l’émiettement du territoire national.
Car, si d’aventure la République de Tumoujgha arrivait à naître, elle se fera sur au moins 2/3 de la superficie de notre pays c’est-à-dire : 844 666 km2.
A l’allure où vont les choses, une seule alternative s’offre à nous, c’est-à-dire, la guerre, rien que la guerre, pour faire prévaloir la Paix, la Stabilité et l’Intangibilité de nos frontières nationales.

Vive le Niger,
Vive le MJR
Vive la République